Où sont formés les séminaristes ?
Par exemple au Séminaire St Sulpice d’Issy-les-Moulineaux, au Séminaire des Carmes à Paris, au Séminaire diocésain de Paris ou au Séminaire diocésain de Versailles.
Au préalable, ils doivent effectuer une année de fondation spirituelle à Paris à la Maison St Augustin ou à Versailles à la Maison St Jean-Baptiste
Ensuite 6 années partagées entre études théologiques et formation en paroisse (catéchèse, groupe de préparation au baptême, etc.).
Dans ces 4 séminaires sont aussi reçus des jeunes venant de l’étranger ou d’autres régions de France.
Les cours ont lieu soit au Séminaire, soit à l’Institut Catholique de Paris, soit à l’Ecole Cathédrale au Collège des Bernardins.
Combien coûte la formation d’un séminariste ?
La formation d’un futur prêtre revient à 33.000 € par an, soit 635 € par semaine ou 90 € par jour.
Ce coût comprend à la fois l’hébergement et la nourriture, les frais d’études, une indemnité pour les dépenses personnelles (transports, livres, vêtements), la protection sociale, les frais de pèlerinage et de retraite, et l’entretien des bâtiments dédiés aux séminaristes.
Le mot du Directeur de l’Œuvre des Vocations
« Que faut-il pour qu’un jeune homme qui a entendu l’appel de Dieu et y répond généreusement devienne prêtre ? Une fois son appel reconnu par l’Eglise, il doit suivre une formation – humaine, spirituelle, intellectuelle et pastorale – pendant des années.
Or, pour former un prêtre, une institution, des professeurs et des directeurs spirituels sont nécessaires mais ne suffisent pas. Il faut aussi un peuple pour porter le candidat dans la prière, accompagner sa découverte des formes d’apostolat dans l’Eglise et lui apporter les moyens matériels de sa formation. Dans l’Eglise, aucune vocation n’existe hors sol, aucun prêtre ne peut se dire qu’il s’est formé tout seul, en autodidacte ! L’Eglise est une mère qui accueille, nourrit, forme et éduque ceux que Dieu appelle pour exercer le ministère apostolique.
Voilà pourquoi au XVIIe siècle, en même temps que se construisaient en France les premiers petits et grands séminaires (du latin seminarium, pépinière), des bienfaiteurs se mobilisaient et constituaient des œuvres propres à financer ces institutions et à assurer les bourses nécessaires à ceux dont les familles ne pouvaient payer les frais de ces études. C’est ainsi qu’est née en 1644 la Bourse cléricale, origine de l’Œuvre des Vocations »
Mgr Emmanuel TOIS, évêque auxilaire du Diocèse de Paris
Comment aider l’Œuvre des vocations ?
L’Œuvre des Vocations compte sur l’aide de chacun pour financer la formation des futurs prêtres. L’enjeu et les besoins sont tels que tous les dons ou legs, quelle que soit leur valeur, même très modeste, sont importants.
Les séminaristes ne sont pas dans une structure de luxe mais dans une structure de services où ils prennent en charge la vie ordinaire d’une maison, comme dans une famille.
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