« Ô, Soleil levant … »
Chers amis bonjour,
Voici que pour notre dernière rencontre avant le saint jour de Noël, nous sommes aujourd’hui comme au sommet de ce que nous avons cherché à espérer. Déjà il se lève, le Christ, le soleil levant qui a guidé notre retraite. Avec la grande antienne du Magnificat ce soir, nous entrerons dans une nouvelle étape. Nous verrons poindre dans notre nuit les lueurs de ce soleil levant.
« Ô Soleil levant, chanteront donc ce soir tous ceux qui prieront l’office des vêpres, splendeur de justice et lumière éternelle, illumine ceux qui habitent les ténèbres et l’’ombre de la mort, viens, Seigneur, viens nous sauver. »
C’est l’accomplissement de la prophétie de Malachie : « pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. Vous sortirez en bondissant comme de jeunes veaux à la pâture » (Ml 3, 20).
Ce soleil, Jésus, le Christ, vient illuminer ceux qui « gisaient dans les ténèbres mortelles, captifs de la misère et des fers » (Ps 106, 10).
Il est « l’astre d’en haut » venu « illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » et « conduire nos pas au chemin de la paix » (Lc 1, 78-79), annoncé par Zacharie, le père de Jean-Baptiste, dans le cantique du Benedictus chanté par toute la terre chaque matin.
Les ténèbres et l’ombre de la mort semblent envahir monde. La guerre fait rage. Dans nos vies personnelles, le désespoir peut nous envahir.
Tout au long de cet Avent, notre prière a pressé le Christ de venir, malgré ce contexte désespérant, ou plutôt à cause de cette ambiance plombée, nous sauver. Remercions-le de le faire, et continuons à lui demander de venir à nous à chaque instant. Pour cela, crions vers le Ciel notre espérance : Dieu de lumière et de paix, puisque depuis le matin de Pâques l’homme est sauvé, que ton règne vienne, ici, maintenant !
Chant : O, Oriens … par la Schola des moines de l’abbaye de Kergonan